Récit de la bataille

Coulmiers commémore le 153e anniversaire de la bataille du 9 novembre 1870

Lors de la commémoration du 153e anniversaire de la victoire de l’Armée de la Loire sur les envahisseurs prussiens le 9 novembre 1870, Gérard Lemaître, maire honoraire de Coulmiers, et historien averti des évènements locaux de ce conflit, a retracé le déroulement de cette journée, devant un parterre de personnalités et de citoyens désireux de découvrir ce qui s’était passé dans ce village de Beauce.

Le mercredi 9 novembre 1870, l’armée de la Loire commandée par le général Louis d’Aurelle de Paladines, se situe au sud du Bardon, Ouzouer-le-Marché et Prénouvellon. Cette armée de la Loire est composée des 15e et 16e corps d’armée.
Elle est réveillée par la « diane », la sonnerie de clairon.
Il est 5 heures:
Les tentes sont abattues, pliées et roulées sur les havresacs. Les hommes courent aux faisceaux pour l’appel. Les armes sont vérifiées. Les munitions et les vivres distribués. Les marmites sont en chauffe, à partir de 6 heures la soupe est distribuée. A 7h30, cette soupe est prise et les hommes se préparent pour la bataille, les soldats, surtout les mobiles (les moblots) sont inquiets sur l’issue de cette bataille.
Les éclaireurs rentrent de reconnaissance et font leurs rapports aux officiers. Le ciel est couvert, le temps froid et brumeux, signe précurseur de pluie voir de neige.
Seul bruit, le hennissement des chevaux de la cavalerie. Le mouvement offensif de l’armée da la Loire commence.
A 8 heures les régiments se portent en avant, les éclaireurs en tête, précédant les lignes de tirailleurs, eux-mêmes devançant les divers bataillons.
Le 15e corps d’armée est commandé par le Général d’Aurelle de Paladines.
A l’extrême droite avance la 2e brigade du Général Rebillard, de la division Martineau-Duchenez, qui surveille la route Meung-sur-Loire – Le Bardon tout en avançant vers Huisseau-sur-Mauves.
A gauche de cette brigade se trouve celle du général Peytavin qui tente d’enlever le bourg de Baccon dont les murs sont crénelés, y compris le cimetière, travaux exécutés sous la menace par les habitants.
Des barricades barrent les principales rues du bourg sauf celle de la Renardière. Nous y trouvons des charrettes, tombereaux, charrues, herses…Un peu avant l’attaque, des habitants fuient pour se réfugier dans les caves du moulin de La Roche situé sur la commune de Huisseau-sur-Mauves.
Après bien des difficultés les Bavarois sont chassés du bourg de Baccon. Puis c’est au tour du hameau de la Rivière, les Français y prennent pied avant de reculer et finalement enlevé ce lieu-dit. A la Renardière, de violents combats se dérouleront jusqu’à 2 heures de l’après-midi. L’intervention de l’artillerie permettra de faire des brèches dans le mur crénelé du parc du château. Battus, les Bavarois se retirent vers le bois de Montpipeau.
La brigade du Général d’Aries (1ère de la 2e division) reçoit l’ordre d’avancer et de prendre le parc et le château de Luz qui deviendra dans l’après-midi le quartier du Général d’Aurelle de Paladines, commandant ce 15e corps d’armée et l’armée de la Loire.
Au 16e corps d’armée que commande le Général Alfred Chanzy l’ordre de marche est le suivant :
A gauche de la division Peytavin se trouve la 2e division du Général Barry puis la 1ère division du Contre-Amiral Jaureguiberry, surnommé Grand bateau qui deviendra Ministre de la Marine de 1879 à 1882. Les francs-tireurs du commandant Lienard soit (de l’Indre-et-Loire, du Calvados, de la Seine-et-Marne et de Saint-Denis), ces francs-tireurs servant d’éclaireurs.
A l’extrême gauche marchent les francs-tireurs de Paris du Colonel de Lipowski (les héros du 18 octobre à Châteaudun), puis les francs-tireurs de la Sarthe du commandant de Foudras, tous sous les ordres directs du Général Reyau de la division de cavalerie du 15e corps.
Au 16e corps d’armée, la division Barry a du retard, bloquée par les tirs longs des 2 batteries Prussiennes, qui de Baccon tentent d’arrêter la division Peytavin.
La division Jaureguiberry est la plus avancée, un bataillon de la brigade du Général Deplanque tente d’investir le hameau de Champs sur la commune de Saint-Sigismond qu’il faudra quitter sous la pression des renforts Bavarois et surtout l’artillerie Bavaroise.
Le hameau de Cheminiers sur la commune d’Epieds-en-Beauce est l’enjeu de violents combats et sous le feu intense de l’artillerie adverse.
Le 37e régiment de marche et le 33e régiment de gardes mobiles de la Sarthe sont très éprouvés, d’autant plus que des renforts Bavarois arrivent.
Le manque d’initiative du Général Reyau, 71 ans, commandant la cavalerie du 15e corps met l’aile gauche du 16e corps de Chanzy en difficulté qui heureusement supplée bien la cavalerie du 16e corps du Général Ressayre, notamment la brigade Abdelal.
C’est alors que Jaureguiberry engage la brigade du Général Bourdillon jusqu’ici en réserve et qui vient disons épauler la brigade Deplanque en difficulté.
Cheminiers est enfin entre les mains des français, Champs est pris définitivement, ainsi que la ferme de l’Ormeteau sur la commune de Coulmiers, la réserve d’artillerie ayant quant à elle épaulée efficacement l’infanterie Française.
La cavalerie de Reyau a donc été complétement inexistante et de plus à commise fautes sur fautes en ne respectant pas les ordres donnés.
A la vue de soldats entre Nids et Tournoisis, qui ne sont en réalité que les francs-tireurs de de Lipowski et ceux de Foutras, Reyau pense être tourné et prescrit la retraite, sans s’inquiéter de sa mission, sans même prévenir Chanzy et il revient à ses bivouacs du matin entre Godoville, Séronville et Prénouvellon.


La mission de la cavalerie de Reyau étant l’enveloppement du 1er corps d’armée Bavarois de Ludwig Von Der Tann par l’ouest et de se porter ensuite vers Patay, tout en surveillant les routes de Châteaudun, Chartres et Paris, coupant ainsi la retraite de l’infanterie Bavaroise.
Revenons à la division Barry en retard, qui doit tout d’abord prendre le hameau et les carrières des Crottes à Coulmiers par le 22e régiment de mobiles de la Dordogne.
Ensuite il faut enlever le parc du château de Coulmiers tenu par le 13e régiment d’infanterie Bavarois du Colonel Von Isenburg, bien protégé par le rejet de l’important fossé à la lisière de ce même parc.
Le château étant transformé en ambulance par les Bavarois, bénéficiant même de l’aide spirituelle du curé de Coulmiers, l’abbé Sigismond Garnier qui assiste les aumôniers Bavarois, catholiques comme l’on sait.
Quant aux habitants de Coulmiers, du moins une partie de ceux du bourg, se sont réfugiés dans l’une des caves de ce château, entendant les salves de canons qui s’intensifièrent, le va-et-vient des ambulanciers et brancardiers Bavarois qui amènent les blessés. Cette prise du parc fut difficile et causa beaucoup de pertes, notamment de blessés.
A la première tentative de l’enlèvement de ce parc par le 31e régiment de marche, le Lieutenant-Colonel Couderc de Fonlongue, commandant la brigade de ce régiment est tué. Le Capitaine de Gravillon de L’Etat-major et aide de camp de Barry est tué également. Les soldats, désemparés, reculent de 300 mètres.
A la seconde tentative, le commandant de Chadois qui entraîne le 22e régiment des mobiles de la Dordogne est grièvement blessé, les moblots sont décontenancés. A ce moment l’artillerie de réserve du 15e corps installée dans le parc du château de Luz canonne l’artillerie Bavaroise installée autour du parc du château du bourg ainsi que la batterie de mitrailleuse Bavaroise située à la ferme de Cléomont.
Le Général Barry tente alors une troisième et ultime tentative et c’est le 38ème régiment de marche du Lieutenant-Colonel Baille qui donne l’assaut, le Sergent Charbonnier pénétré le premier dans ce parc suivit du 31e régiment, du 22emobile de la Dordogne et du 7e bataillon de chasseurs qui lui enlève la ferme de Cléomont.
Il est près de 4 heures du soir, le ciel est chargé, le jour tombe et il faut prendre le parc à la baïonnette et le château du bourg, donc l’ambulance est cernée et il faut l’intervention du curé de Coulmiers, l’abbé Sigismond Garnier, qui, le crucifix à la main arrête les Français qui veulent pénétrer à l’intérieur du château, protégeant ainsi les blessés Bavarois.
On se bat dans le bourg, des maisons sont en feu et 200 soldats bavarois sont faits prisonniers, ceux qui résistent sont passés au fil de la baïonnette.
La tombée de la nuit avantage la retraite des soldats de Von Der Tann, non poursuivis par des soldats de l’armée de la Loire, fatigués par cette longue et dure journée du 9 novembre 1870.
La cavalerie Française n’étant hélas plus là pour anéantir l’armée adverse.
Cette désertion de Général Reyau lui coutera d’ailleurs son commandement puisqu’il sera limogé.
Grace à l’inertie de Reyau, les Bavarois pourront s’enfuirent et plus tard rejoindre Toury en attendant du renfort, notamment la 2e armée du Prince Frédéric Charles, le neveu de Guillaume 1er le roi de Prusse.
La bataille est finie, des maisons sont touchées, l’église, l’école. Les fermes de Bordebuse à Epieds, ainsi que celle de Cléomont à Coulmiers brûlent, quant à la ferme de Viard à Huisseau sur Mauves, ce sont des cavaliers Prussiens de la 2e division de cavalerie Prussienne du Général de Stolberg qui y mirent volontairement le feu.
La nuit est tombée, la pluie comme aujourd’hui mêlée à la neige fait son apparition. L’armée de la Loire bivouaque sur place, à peu de distance de ses emplacements de combats, les soldats sont à la recherche de bois sec, de paille sèche difficile à trouver. Les tas de paille sont culbutés, les feux sont difficiles à allumer et à entretenir avec du bois vert et la pluie tombe. Ces feux sont d’ailleurs interdits aux avants postes.
La nourriture est dérisoire, seulement des biscuits, par contre du vin à volonté d’où l’expression qui deviendra populaire « encore un canon que les Prussiens n’auront pas ».
Le mot de passe pour la nuit étant : HOCHE-HUNINGUE
(HOCHE : le Général pacificateur de la Vendée et commandant de l’armée de Sambre et Meuse
HUNINGUE : Ville d’Alsace ou s’illustra en 1815 le Général Barbanegre qui avec quelques centaines d’hommes combattit 25 000 autrichiens, ne capitulant qu’après 12 jours de combats).
Une partie de l’armée de Von Der Tann se repliera et marcha toute la nuit, certains régiments fatigués prendront un peu de repos, avant de repartir dans la seconde moitié de la nuit, les sentinelles des grands gardes prononçant souvent « WERDA », l’équivalent de notre « Qui vive », c’est dire l’inquiétude de l’adversaire. Quant aux soldats de l’Armée de la Loire ils se couchent et s’endorment, quelquefois dans la boue, quelques régiments n’utilisant pas leurs tentes.
Pendant ce temps les aumôniers, les brancardiers, parcourent le champ de bataille, les sauveteurs se dirigeant vers les blessés, tant français que bavarois, en entendant les appels, les plaintes, et hélas les râles. D’ailleurs les recherches devront être interrompues en raison de la pluie et des violentes rafales de vent. Des ambulances avaient été établies à Ouzouer-le-Marché, au château du bourg de Coulmiers, à l’église, et au château de Luz et sa chapelle.
Dans l’église de Coulmiers, où à la lueur des cierges, les habitants étendront un peu de paille et de foin sur les pavés froids de la nef et de la chapelle. La sacristie servant de bloc opératoire, on amputait beaucoup à la scie, évidemment. L’éther manquant pour éviter les hurlements des blessés et il fallut l’aide de brouettes pour transporter, dans une fosse creusée près de l’école les membres amputés.
Ambulances également dans l’école et dans une grange de la ferme de Chamferré. A Baccon, plusieurs ambulances : dans l’église, l’école, à l’hôtel de l’Écu de France, à l’auberge du Coq, au château de la Renardière. A Epieds: dans l’école, à l’église où opère le célèbre chirurgien monsieur Ledantu, à Saintry, Cerqueux et dans des fermes, également ambulances à Champs commune de Saint Sigismond.
Le lendemain matin soit le 10 novembre, le jour se lève très lentement en raison du temps gris et triste, il fait froid, la pluie ne tombait plus que lentement, mais après cette nuit de trombe d’eau avec de la neige mêlée, les chemins, les champs, ou les hommes campaient, étaient de vrais bourbiers, les soldats découvrant la terre collante de Coulmiers.
Il y avait même de l’eau dans les champs, les bouillons apparaissant à la grande surprise de soldats.
C’est donc dans la vase que les tentes sont pliées, des soldats sont à la recherche de bois pour rallumer les feux, éteins dans la nuit par ce déluge de pluie. Ces feux seront rallumés en avant des faisceaux pour se sécher et se chauffer. L’armée de la Loire est pitoyable dans cette gadoue, les hommes qui n’ont presque pas dormis, se lèvent, avec la fatigue et la faim, beaucoup n’avaient pas mangé la veille au soir.
Le jour triste, la température glaciale, l’incertitude qui règne, n’arrange pas le moral des hommes occupaient à nettoyer la vase des souliers, des couvertures. Sur le champ de bataille, dans le parc, autour du parc dans le bourg, se trouvent des armes, des gamelles, des bidons etc…
Enfin la bonne nouvelle arrive avec la reprise d’Orléans, alors la joie remplace l’incertitude, confirmée par toutes les reconnaissances faites depuis que le jour est arrivé. Les soldats blaguent : Von Der Tann a été tanné, qu’il est repoussé dans sa tanière bavaroise etc… La cloche de Coulmiers sonne à toute volée. La sonnerie du clairon retentit. Pendant ce temps des charrettes et tombereaux sont réquisitionnés pour enlever morts et blessés.
Puis arrivent un grand nombre de voitures spéciales ou flotte l’étendard de la croix de Genève. Ce sont les fourgons d’ambulance volante, envoyés par les hôpitaux pour évacuer les blessés vers Orléans, Beaugency, où ses blessés sont pris en charge par le chirurgien Armand Despres, à Meung-sur-Loire, Blois, Ouzouer-le-Marché. Les brancardiers militaires vont alors se charger des blessés.
Seuls restèrent les blessés trop grièvement atteints, donc non transportables, certains vont mourir sur place. Quatre jours après la bataille, tous les blessés disséminés sur divers points de combats, étaient recueillis.
Arrivent également d’Orléans et des environs, des prêtres, séminaristes, religieuses, venant aider les infirmiers, sans oublier les bénévoles, les généreux apportant quelques provisions, vin et eau de vie, ayant survécu à la razzia de l’occupant. Il faut aussi relever et inhumer les morts. Les véhicules à chevaux des habitants, parcourent les champs détrempés, s’enlisant même, il faut chercher et charger les corps. Les bois, les vignes, les buissons sont fouillés. On s’imagine la vision de ces corps ayant passé plusieurs heures à l’air, et sous la pluie qui continue de tomber. Il n’était pas possible d’ouvrir une fosse dans de telles conditions, donc les corps des français seront enterrés à côté des Bavarois dans une ancienne sablonnière dénommée Le Trou.
Hélas, vu l’urgence des inhumations, il n’y eu aucun service, qu’ils soient religieux et civils.
Ce qui n’empêche pas les centaines de curieux d’être présents, et même gênants, aux abords de la fosse commune, ils doivent supporter la vision de voir arriver les tombereaux, les charrettes, entassés de cadavres, bien souvent couvert de boue, pour être jetés dans un trou de plus de trois mètres de profondeur, Français d’un côté, Bavarois de l’autre.
« A la mort il n’y a plus d’ennemis » est-ce la réconciliation dans ce tombeau provisoire ?
Et puis il y a les voleurs, les détrousseurs de cadavres, faisant les poches des morts. Ces rapaces parcourant également le champ de bataille. Les pertes du coté, sont de 297 tués, 1418 blessés graves, dont beaucoup nécessitant l’amputation. Certains décéderont des suites de leurs blessures, à cause de la gangrène, le tétanos, de phlegmon, et même d’infection dite purulente.Les pertes de l’adversaire furent très inférieures, du fait qu’ils attendaient l’assaut des français, il y aura 104 tués Bavarois venus périr en terre étrangère, 1400 blessés dont certains mourront également des suites de blessures ou seront amputés.
Les pertes dues à l’artillerie seront assez modiques, du fait que le sol étant mou, les obus s’y enfonçaient quelque fois. Il y aura 1600 prisonniers, dont 200 à Coulmiers, beaucoup de blessés et de malades étant pris à Orléans. Les prisonniers de Coulmiers passant la nuit du 9 au 10 novembre dans une clairière dénommée le Carcan, puis seront dirigés vers Beaugency et Marchenoir.
Coulmiers : victoire incomplète, due en partie par l’erreur de la cavalerie du général Reyau, qui n’a pas su exploiter le succès de l’infanterie, quittant le champ de bataille, sans se soucier des combats en cours. Cette inaction de Reyau lui vaudra sa destitution.
Victoire modérée, par manque d’audace, en restant immobile en prescrivant des dispositions plutôt défensives que offensives, alors que numériquement nous avions un net avantage.
Victoire diminuée, par l’habile stratégie du général Von Der Tann, son armée bousculée, mais non détruite, il a esquivé un désastre, rompant le combat, évitant la division renforcée du général Martin des Pallières et ses 30 000 hommes qui devait lui couper la retraite, alors qu’au quartier général de Helmut Von Moltke à Versailles il y avait quelques craintes, d’autant plus que si le maréchal Bazaine avait retenu la 2e armée de Frédéric Charles dans l’Est quelques semaines de plus, l’armée de la Loire pouvait arriver sous les murs de Paris et forcer l’ennemi pris entre deux feux, à lever le siège.
Mais l’échec des négociations de Versailles, entre Bismarck et Thiers, vont permettre à Frédéric Charles d’avancer à marche forcée vers la Loire, puisque le 10 novembre les premières colonnes Prussiennes sont à Troyes.
Néanmoins, cette bataille et victoire de Coulmiers, fut un sursaut et une lueur d’espoir au milieu des angoisses poignantes de l’invasion, un éclat d’espérance, hélas vite éteint, un triomphe éphémère, malgré le retentissement immense dans toute la France, les journaux prédisant même des victoires prochaines.
Cette victoire n’étant pas suffisamment exploitée, pour faire de Coulmiers, un véritable triomphe. Cette bataille pouvait avoir des résultats immenses, hélas ce fut une victoire sans lendemain. Et pourtant Coulmiers étant la seule victoire que nos adversaires ne nous aient point contesté, en ces jours sombres de cette guerre catastrophique de 1870 – 1871, qui n’eurent hélas d’éclaircie, qu’à Coulmiers.
A Coulmiers, le jour s’était levé en stoppant la retraite infernale. Aujourd’hui, 153 années après les événements qui se passèrent à Coulmiers et dans la région. Nous sommes ici pour veiller à ce que la mémoire ne s’écarte pas de la vérité historique, et pour transmettre et fidéliser ce devoir de mémoire.

 

Monument commémorant l’exploit du jeune Saint Cyrien, engagé volontaire à 17 ans, Jehan Sounan de Pierrefitte qui fit 14 prisonniers allemands, lors de la bataille de Coulmiers

 

 

 

 

 

 

Je vous remercie de votre attention.
Gérard LEMAITRE